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Moto Aviation : même combat pour Kawasaki ?
Le siège de KHI à Tokyo a récemment publié cette annonce publicitaire dans le Nihon
Keizai Shimbun ("Nikkei"), leader de la presse économique japonaise (5 millions d'exemplaires et un taux de pénétration de plus de 70% dans les entreprises).

Mettant en scène Shinya NAKANO sur la Kawasaki de MotoGP ainsi qu'un pilote
d'essai de la division aérospatiale de KHI devant l'avion à réaction d'entraînement T4
produit par Kawasaki, l'annonce rappelle que Kawasaki Heavy Industries à côté des
motos et des autres produits de loisir fabrique, entre autres productions, des avions,
des trains, des bateaux, des usines clefs en main, des ponts et des robots.

L'accroche "TRANSFERT DE TECHNOLOGIES" suggère que Kawasaki bénéficie ainsi
d'un grand nombre d'expériences et de remontées d'information interactives, tout
spécialement entre la course moto au plus haut niveau et l'industrie aérospatiale pour
lesquelles pilotes de course et d'avion cherchent à repousser en permanence les
limites.

L'été d'OJ : pas de repos pour le pilote
Essais pour Kawasaki au Japon puis en Espagne, stage de pilotage à Lédenon, Olivier Jacque a été bien occupé pendant ce mois d’août.

« Cette période estivale n’a pas été de tout repos pour moi, » commente le pilote, «Juste après le Grand Prix d’Allemagne, je suis parti à Lédenon où j’ai donné un stage de pilotage. Dès le lendemain, je m’envolais pour le Japon.

J’ai continué mon travail de développement pour le Kawasaki Racing Team sur le nouveau circuit privé de Kawasaki à Kumamoto. J’y ai retrouvé Shinya Nakano qui réalisait une séance avec la toute nouvelle machine de route de la marque, la 10R. J’ai fait quelques tours de piste à son guidon et j’ai été enchanté par cette moto très typée course, qui a du caractère, et qui est une belle évolution de la version actuelle.

Le lendemain, j’ai retrouvé la Ninja ZX-RR de Grand Prix. Là, j’ai pu encore une fois mesurer l’écart entre une moto de course et une moto de route. La différence d’accélération, de puissance, c’est sidérant ! J’ai très vite repris mes marques et nous avons commencé les tests basés sur les évolutions moteur, et tenté d’améliorer la vitesse de pointe qui fait quelque peu défaut. À la fin des deux jours, nous étions plutôt satisfaits des résultats. J’ai même égalé les chronos réalisés par Shinya quelques semaines auparavant sur ce même circuit. C’est vraiment très encourageant et je pense que les améliorations que nous avons amenées seront utiles aux deux pilotes du team pour les prochaines courses.

48 heures après mon retour à Londres, je repartais déjà pour Barcelone où un programme d’essais de pneumatiques Bridgestone avait été établi par la marque japonaise. J’ai fait plus de 80 tours, pas loin de 400 kilomètres par jour ! C’était vraiment très intense et ce n’est pas évident de rouler tout seul sur un circuit pendant deux jours ! Surtout d’aller chercher les derniers dixièmes pour rouler dans les
temps de Grand Prix quand seuls les pigeons occupent la piste ! Le test portait sur des gommes avec des constructions différentes du pneu arrière afin d’améliorer la traction et être plus constant sur la longueur d’une course. Nous avons trouvé une direction de travail intéressante. Lorsque Bridgestone aura recoupé mes informations avec celles des pilotes en course, le bilan devrait être intéressant pour une progression à court terme.

Mes prochains essais pour Kawasaki sont prévus mi-octobre, à nouveau au Japon. Je suis déjà impatient car cette Ninja ZX-RR me plait décidément beaucoup. C’est une machine avec laquelle j’ai retrouvé un réel plaisir de pilotage. Je manque de roulage pour être performant à ce haut niveau de compétition qu’est la catégorie MotoGP, c’est pourquoi je suis avide de prendre le guidon le plus souvent possible. »

en espérant que la prochaine fois qu'il tourne en course il ne chute pas de nouveau

Kawasaki ZX-10 R 2006 !
Nom de code : ZX-1000-D

La nouvelle ZX-10R risque de surprendre au premier abord : son esthétique profondément remaniée, et notamment sa tête de fourche redessinée qui intègre deux lenticulaires derrière des vitres fines, allongées, et plus petites que l'entrée d'air frontale. Etrange au premier abord. La coque arrière profite elle aussi d'un petit lifting : les clignotants sont maintenant intégrés à la coque. Enfin, exit le pot d'échappement latéral : Kawasaki s'essaye aux pots -presque- sous la selle. Leur dessin fera sans doute couler beaucoup d'encre : les platines métalliques qui les coiffent peinent à cacher deux pièces très quelconques, qui rappelleront en moins joli les deux tromblons de la Hornet 900 -ou pire, de la FXR. La GSXR1000 s'est trouvée une concurrente directe pour ce qui est des débats sans fin sur l'esthétique du pot. Pour Kawasaki, il s'agit « d'éliminer la traînée et les turbulences » induite par un gros pot latéral. Soit...

Le tableau de bord a lui aussi été revu. La ZX-10R 2006 abandonne le style « Z1000 » et troque son ensemble peu lisible contre un bloc assez original. Il est rétro-éclairé par des LED blanches, dont l'intensité d'éclairage peut être réglée. De l'aiguille du compte-tours, située derrière le disque gradué, on ne verra que l'ombre. La vitesse est elle affichée sur un écran à cristaux liquides. Le dossier de presse étant peu prolixe au sujet des autres fonctionnalités du tableau de bord, il faudra attendre un peu pour savoir lesquelles sont disponibles en plus des traditionnels trips, du chronomètre et de l'indicateur de température.

Côté partie-cycle, les modifications sont profondes : cadre plus léger, moteur repositionné et basculé dans le cadre, colonne de direction avancée (même si l'empattement reste identique), nouveau cadre, nouveau bras oscillant... Comme d'habitude, les ingénieurs ont beaucoup modifié le modèle. On notera l'apparition d'un amortisseur de direction d'origine, fourni par Öhlins. Le pneu arrière passe en 190/55, contre 190/50 auparavant. Le maître-cylindre avant hérite d'un piston radial.

Côté moteur, les masses de vilebrequin ont été alourdies pour rendre le moteur moins violent à la coupure et à la remise des gaz. L'alternateur, auparavant placé derrière les cylindres, reprend une position traditionnelle en bout de vilebrequin.

j'aime quand même pas le pot en dessous de la selle

d'autre photos...







c'est vrai que c'est bizar au premier coups d'oeil mais je suppose qu'on s'y fera...
juste une chose... la courone parrait vachement petite non?

ça me fait mal, mais un petit beurk s'impose
j'aime pas ses petits phares et j'aime pas son pot sous la selle

mais bon, faut voir en vrai d'abord... bien que, la zx6 2005 avec déjà le pot sous la selle, je l'aimais pas trop sur photo, et j'aime pas trop en vrai...

la courone parrait vachement petite non?

cela voudrai dire que y'a pas mal de couple.....

Perso ? J'aime pas du tout

Mais ce n'est que mon avis